C’est sûrement la question la plus angoissante de notre génération. On va donner une réponse, mais on n’est pas sûr, on a tendance à retarder, à repousser, jusqu’au dernier moment. De toute façon, on va choisir quelque chose d’à peu près généraliste pour continuer ses études.
Pour la première fois de notre vie, on doit prendre une décision. Qu’est-ce qu’on fait après le bac ?
Généralement, c’est là qu’on se rend compte, qu’on n’y a jamais été préparé. On a fait 16 ans d’école et on ne nous a pas appris à prendre des décisions pour notre carrière professionnelle, alors qu’on nous a rabâché qu’on allait travailler plus tard.
Ce n’est pas si facile que ça en a l’air, prendre une décision, dans cette vidéo, le gars Barry Schwartz, essaye de mettre en avant le paradoxe du choix. Apparemment, plus il y a de possibilités moins on semble satisfait de son choix :
Quand on voit qu’il y a toujours plus de possibilités de formations après le bac, il est normal d’être déboussolé.
Pour caricaturer, ceux qui sont forts en maths vont essayer une prépa, ceux qui ne le sont pas vont aller en fac de droit, à contrario, certains vont essayer de viser très loin et de choisir directement un métier qu’ils veulent exercer, en essayant de se projeter. Ce n’est pas forcément une bonne manière de s’orienter.
Le métier d’étudiant
Le problème, c’est que c’est quelque chose d’hypothétique. On ne sait pas si ça va nous plaire, on se fait une idée de ce que ça pourrait être et on doit se motiver pendant de nombreuses années pour peut-être atteindre cet objectif. On doit être fort dans le métier d’étudiant pour arriver à la profession souhaitée.
Il faut être un peu plus pragmatique et plutôt se demander ce qu’on a envie de faire dans les prochaines années et quand on ne sait pas quoi faire, une des premières pistes et d’essayer de mieux se connaître sois même.
On peut essayer de réaliser un test de personnalité, sur :
Studyrama, cliquez-ici
Ça peut nous donner des pistes, mais attention, ce n’est pas une boule de cristal, il faut le prendre comme une base de réflexion pour se poser les bonnes questions.
Nos proches, nos amis et familles nous connaissent bien, ce dans quoi on est à l’aise, ce dans quoi on l’est moins, il suffit de leur poser quelques questions :
- Tu penses que c’est pour quoi que je suis le plus fort ?
- Si tu devais me donner 3 adjectifs qualificatifs, ce seraient lesquels ?
- Si j’étais au moyen-âge, tu penses que j’aurais eu quel métier ?
Le cadre de vie souhaité est aussi une question importante, dans cette prise de décision. On peut commencer à réfléchir au cadre de travail qui nous conviendrait, est-ce qu’on préférerait être seul dans un bureau, entouré d’une petite équipe, au sein d’une grande entreprise, un peu des trois.
Pour autant, il ne faut pas se projeter trop loin, on parle bien des prochaines années à venir, pas dans 10 ans.
On ne connaît pas les métiers
Gardons en tête qu’on ne connaît pas les métiers, on est forcément plus tenté par des métiers avec des beaux noms : avocat, médecin, ingénieur… Mais la réalité des métiers change et évolue constamment.
Le comptable d’aujourd’hui ne fera pas le même métier que le comptable de demain, les qualités professionnelles demandées seront différentes avec l’avancée actuelle des outils et des nouvelles technologies.
Mais alors, comment peut-on être sûr de ne pas faire une erreur ?
On peut aller sur le terrain et valider notre idée, il existe des stages d’observation, qui sont réalisables avec :
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Le mentorat est aussi solution, on se rend compte que les gens sont ravi de parler d’eux et de partager leur expérience, tout en donnant de bons conseils. On peut préparer l’entretien en amont avec quelques questions pour être sûr d’avoir les infos nécessaires :
- Qu’est-ce qui vous a amené là ?
- Qu’est-ce que vous aimez dans ce que vous faites ?
- Qu’est-ce que vous n’aimez pas ?
- Est-ce que les études qui vous y amener étaient difficiles ?
On change de métier, plus que de domaine.
80% des métiers n’existeront plus dans 5 ans et on change de métier tous les 3 ans. Ces chiffres sont toujours plus parlant qu’un long discours. Le temps où on faisait le même métier dans la même entreprise toute sa vie nous semble déjà lointain.
Ça sera d’autant plus facile de découvrir de nouveaux métiers et compétences si les premières années de la vie professionnelle ont été vécues avec passion.